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Références et...remerciements

Avertissement

Les auteurs de ce site souhaitent présenter leurs excuses aux lecteurs pour les imperfections qu'ils relèveraient à la lecture : il se trouve qu'il nous arrive aussi d'être frappés par le syndrome du projet pathologique et de souffrir des défauts mis en évidence dans ce site. Nous n'avons pas encore renoncé à nous soigner pour autant: n'hésitez pas à nous faire part de vos observations et conseils d'amélioration ; nous nous promettons de tenir un historique de l'évolution de ce site de notre côté.

Ouvrages cités
Remerciements

OUVRAGES CITES

Cette partie contenait initialement une liste d'ouvrages et de sites de référence sur la gestion de projet que les auteurs ont choisi d'éliminer pour deux raisons :

Les lecteurs n'auront aucun mal à trouver en bibliothèque ou sur internet quantité de livres ou de sites détaillant magistralement les méthodes recommandées en gestion de projet. Si vous cherchez de la bibliographie sur les bonnes pratiques dans ce domaine ou sur “comment il faut gérer les projets”, vous ne trouverez pas votre bonheur dans ces pages; ce n'est pas leur objet.
Nous nous intéressons ici aux raisons pour lesquelles - dans certains cas - les méthodes dont il est question ci-dessus se révèlent inefficaces voire inutiles. C'est le “pourquoi ça ne marche pas” qui nous occupe ; et nous n'avons pas trouvé de bibliographie sur ce sujet jusqu'à une date récente...

Nous pensons cependant que l'analyse des cas où ça ne marche pas est tout aussi utile en gestion de projet que la description détaillée des méthodes et des meilleures pratiques dans ce domaine. Après tout, les progrès en médecine ne viennent-ils pas de l'intérêt et de la curiosité que l'on porte aux pathologies ?

Nous ne reportons donc ici que la liste des ouvrages cités dans les pages qui précèdent ainsi que l'adresse d'un site anglo-saxon repéré en mars 2002 et qui nous semble être une référence incontournable sur le sujet que nous traitons.

Steeve Mc Connell - Développer Juste - Microsoft Press - cité au chapitre II : les conditions favorables aux projets pathologiques

Alessandro Manzoni. Histoire de la colonne infâme . Petite bibliothèque Ombres (titre italien : Storia della colonna infame. Sellerio Editore - Palermo - 1990).
Initialement intégrée au roman Les Fiancés (voir ci-dessous), cette analyse du procès que subirent deux innocents en 1630, alors que la peste s'était abattue sur Milan, est ce qu'on appelle un “essentiel”. L'édition italienne mentionnée ici contient une postface intéressante de Leonardo Sciascia. Comment expliquer - écrit Sciascia - “que ce petit grand livre demeure un des moins connus de la littérature italienne ?”.
On peut avancer une explication simple : cet ouvrage peut nous paraître indigeste à tous ; l'auteur y prétend que chaque homme est toujours responsable de ses propres actes...Alors - écrit Sciascia - “le silence se fit”- cité au
chapitre III : les conséquences pour l'organisation

Alessandro Manzoni. Les Fiancés (titre italien : I promessi sposi). Ceux qui lisent l'italien éviteront soigneusement toute édition scolaire. On ne compte plus les générations d'écoliers et de professeurs dégoûtés à tout jamais d'un des plus grands écrivains de leur pays par les commentaires académiques qui accablent ce genre d'édition. Une façon comme une autre de les faire passer à côté du “petit grand livre” cité plus haut...- cité au chapitre III : Les conséquences pour l'organisation.

Léon Tolstoi. La Guerre et la Paix - cité au chapitre IV : Exeunt omnes, déchéance et mort des organisations et au postscriptum n°9 - Staline ou le génie à l'oeuvre dans l'irresponsabilité.

Giuseppe Tomasi di Lampedusa. Le Guépard titre italien : Il Gattopardo) - cité au chapitre IV : Exeunt omnes, déchéance et mort des organisations

Stefan Zweig. Marie Stuart. - Le Livre de Poche - Traduit de l'allemand par Alzib Hella. (titre original : Maria Stuart - Insel Verlag. Leipzig, 1935. Nota Bene : certaines bibliographies indiquent Vienne comme lieu de publication) - cité au chapitre "Postscriptum n°3: Marie Stuart de Stefan Zweig. Attention, ce livre peut susciter des réactions diverses de la part des lecteurs. Dans le cas des auteurs du site, l'un d'eux a apprécié l'incursion de Zweig dans la psychologie des personnages et les motivations qui sous-tendent leurs actions (n'oublions pas que Zweig est un romancier...) ; l'autre - tout en appréciant la qualité et la rigueur du récit - aurait préféré que l'auteur lui laisse plus de liberté d'interprétation et de réflexion. Le premier est passionné de littérature ; le deuxième d'histoire.

The Standish Group International Inc. The Chaos Report (1994). Un bref résumé de ce rapport est disponible à l'adresse chaos_report_1994 (standishgroup.com). Nous y ajoutons un lien accessible en ligne concernant le Rapport 2015 ainsi qu'un complément ici : Law of the five deadly sins. Le rapport le plus récent (et payant) est disponible ici : CHAOS Report Beyond Infinity (Hardcover printed version) – The Standish Group

Nous n'avons repéré ce site qu'au mois de mars 2002 en tapant le mot "chaos" et en choisissant "english" comme langue dans un moteur de recherche. Nous avons découvert après coup que le "Standish group" et le "chaos report" (dont nous n'avons pu lire que le résumé) étaient en fait largement connus dans les milieux francophones. C'était vraiment bête... il suffisait de taper "standish group" pour les trouver. Dans ce Chaos Report donc, bien connu des milieux spécialisés, les projets sont catalogués en trois catégories à partir d'un vaste échantillon de projets lancés aux Etats Unis : projet réussi, projet terminé (ou presque) avec dépassements et réduction des objectifs et, enfin, projet raté. Les résultats sont d'un très grand intérêt. A notre connaissance, il n'existe pas d'étude équivalente dans nos contrées (publiée en tous cas). Les centaines de sites francophones qui en parlent concentrent essentiellement leur intérêt sur les différentes formules et méthodes permettant d'éviter les échecs et les ratés dénoncés dans le Chaos Report (pour peu qu'on veuille bien les appliquer naturellement...).
L'existence du Chaos Report, les réactions des milieux spécialisés à son égard, l'absence d'études équivalentes chez nous, le peu d'intérêt apparent des milieux universitaires pour le sujet, et les déclarations trouvées sur certains sites selon lesquelles des progrès “encourageants” ont été faits depuis par rapport aux statistiques présentées dans le Chaos report...., voilà autant d'arguments qui nous ont poussés en 2002 à la rédaction d'un addendum au site les projets pathologiques.

Nous indiquions dans l'addendum aux projets pathologiques, mis en ligne en 2002, que nous n'avions pas trouvé de statistiques comparables à celles du Chaos report pour l'Europe. Un cabinet de conseil (PWC) a édité en juillet 2004 une étude portant sur la maturité en gestion de projet de 200 entreprises dans le monde (NB: lien fourni en 2004 devenu inactif). Comme nous le pensions, cette étude révèlait que la situation était bien plus grave en Europe qu'aux Etats Unis :
1) Statistiques du Chaos report (Etats Unis) : le pourcentage de projets ratés variait entre 26% et 31% selon la date du rapport (1999 ou 1994).
2) Statistiques 2004 de l'étude de PWC (Belgique) : la moitié des projets lancés par les entreprises belges échouaient.
Nous avons eu par contre la surprise de constater que la zone Asie devançait les Etats Unis en matière de maturité dans la gestion de projet.

Si cette étude offrait enfin des informations pour l'Europe, elle appellait deux commentaires :
1) D'abord sur la représentativité réelle des résultats : le fait d'accepter de participer à ce type de sondage et de donner des informations est déjà un bon signe en soi. Les entreprises européennes participantes ont donc moins de chance de faire partie de ces organisations pathologiques, dans lesquelles ce type d'information est dissimulé.
2) Ensuite l'étude n'investiguait pas les raisons profondes de cet état de fait, relevant de la culture et de la civilisation. Une fois de plus, seuls les problèmes d'organisation et de méthodes sont avancés. D'ailleurs, faut-il demander à des consultants d'aller au delà de ces considérations ? S'agissant de dysfonctionnements qui conditionnent l'avenir économique et industriel d'une nation et même d'un continent, ce genre de recherche ne devrait-il pas être mené par des organismes ou des institutions publics ? Citons à titre d'exemple cette GRANDE ABSENTE et GRANDE MUETTE qu'est “la recherche universitaire” sur ce sujet.

Sur l'estimation des coûts dans les projets, nous signalons le document Sources of error in software cost estimation - Seminar on software cost estimation - Silvio Meier - January 7th 2003, qui conforte notre analyse sur certains points et que l'on trouvera à l'adresse suivante : http://www.ifi.unizh.ch/req/courses/seminar_ws02/reports/Slides_7.pdf. A noter l'utilisation du terme “projet pathologique” en page 25, terme qu'un émérite professeur en psychologie du travail nous a reproché d'utiliser, car lexicologiquement impropre. Nous signalons en passant que le premier document que nous avons trouvé sur internet utilisant ce terme est un essai intitulé Urban renewal revisited : A design critique. Eric C.Y. Fang. First appeared in SPUR Report no. 371, 2/99 - www.spur.org. Le lien fourni précédemment (http://www.spur.org/documents/990201_article_01.shtm) étant obsolète, nous indiquons ici le lien vers un document qui le cite et utilise le terme de "pathological projects" en page 17 : Microsoft Word - Japan Center B Form FINAL 5.11.09.doc (sf-planning.org).

Jean-Pierre Vickoff - Systèmes d'information et processus agiles - Hermes Science Publication - Lavoisier - Juin 2003. Cet ouvrage, dans lequel l'auteur nous a fait l'honneur de nous citer, contenait un chapitre qui n’est désormais plus accessible sur le site RAD.fr (constats des divergences en termes de formes de management) Cette analyse nous semblait très utile à qui souhaite approfondir sa connaissance des comportements dans le monde industriel au-delà de la gestion de projet. Etaient à noter dans le document les commentaires sur le terme “Business process reengineering” qui est simplement synonyme de licenciements dans nos contrées, alors qu'il signifie s'organiser pour obtenir de meilleurs résultats aux USA et au Canada. Nous remplaçons l'ancien lien par ce nouveau lien tout aussi intéressant, qui utilise dès l’introduction le terme de « pathologie du projet » projdif.pdf (rad.fr)

François de Closets. Toujours Plus ! - Le livre de poche - 1982 - cité dans le postscriptum n°10

François de Closets. Plus Encore !- Editions Fayard - Mai 2006 - cité dans les prostscriptums n°10 et n°11

CARR Edward Hallet. La révolution bolchévique. 1917—1923. Tome 2. L'ordre économique. Editions de Minuit. Paris. 1974. Cité dans le postscriptum n° 11. (Citation de L. Trotsky).

K.M. Panikkar. L'Asie et la domination occidentale - Edition: SEUIL. 1956. Cité dans le postscriptum n°11. Ceux qui comparent à tort le nouveau libéralisme au capitalisme naissant du XIX, verront ici que le néo-libéralisme se fonde en fait sur les mêmes principes et pratiques qui régissaient l'activité des compagnies marchandes anglaises et hollandaises du XVIème siècle aux Indes.

Carlo Levi. Se questo è un uomo - Giulio Einaudi Editore. Cité dans la page "La piccola borghesia priva di voce".

Gestion de projet informatique : http://stspirit.free.fr/cours/CoursMiage3/semestre1/GPI/GPI%20-%20le%20poly%202005.doc. Nous mentionnions cet auteur car il citait dans son chapitre VI-2 Pathologies des projets (p.56) deux chapitres intéressants tirés d'un “auteur et source inconnus”. A l'époque, nous conseillions aux lecteurs qui manquaient de temps pour consulter ces extraits, de se contenter de lire notre site. Impossible de retrouver le lien qui s’est peut-être réincarné ailleurs sur le net. Nous conservons donc cette mention, en souvenir de notre anonymat, maintenu depuis plus de vingt ans.

Enfin, ceux qui ont déjà lu les remerciements ci-dessous et le chapitre sur l'Europe (dans l'addendum aux projets pathologiques) savent que nous avons vécu une petite aventure contrariante avec la Bibliothèque Nationale, aventure que nous considérions comme un fait individuel et isolé rencontré par des non initiés. Un article publié dans Marianne (n°514 du 24 février au 2 mars 2007), que nous recommandons pour son humour, nous a fait découvrir que des initiés aussi peuvent connaitre des mésaventures dans cette grande Bibliothèque : Bibliothèque François Mitterand - Histoire d'un naufrage architectural  - Pierre Jourde. S'agissant du sujet principal de notre site, si l'on perçoit bien à la lecture que l'architecte a du se consulter longuement avec les commanditaires, il est plus difficile de distinguer quand il a pris la peine de consulter des représentants des utilisateurs, y compris des "péquenots" qui ne sont pas des chercheurs.

Pacific Northwest Software quality conference - October 17-19, 1994. Oregon convention center, Portland, Oregon. On trouvait dans les proceedings de cette conférence de 1994 (p. 314 du document) une comparaison des profils de courbes de coûts de projets respectivement sains (healthy) et pathologiques (pathological projects). Bien sûr nous avons été un peu froissés de voir que cette expression que nous pensions avoir "inventée", été déjà utilisée depuis longtemps aux Etats Unis (depuis bien avant 1999 d'ailleurs). Mais à la relative déception créée par ce constat s'est mêlé le réconfort de voir que ce terme considéré comme "hérétique" par un professeur universitaire français du "Vieux continent" ne semblait créer aucun état d'âme lexicologique sur la côte pacifique. Peut être faudrait-il se demander si nous ne sommes pas un tantinet en retard de ce côté-ci de l'Atlantique. Le lien donné précédemment n'étant plus actif, nous renvoyons vers la page de synthèse de la conférence 2022 At-a-glance - Pacific NW Software Quality Conference (pnsqc.org), ainsi que vers la page contenant toutes les  archives  Archives - Pacific NW Software Quality Conference (pnsqc.org)

REMERCIEMENTS

Au terme de ce parcours, l'un des auteurs du site souhaite exprimer sa reconnaissance à un certain nombre de personnes :

Mes remerciements chaleureux vont tout d'abord à tous ceux qui m'ont permis de créer ce site. Grâce à eux, je suis passée, en matière d'informatique, de la catégorie “totalement et parfaitement ignorante” à la catégorie prestigieuse de “très ignorante”. Merci donc pour m'avoir donné l'occasion d'aborder l'HTML avec une mention particulière pour l'ancien site www.aidenet.com, qui n'existe plus aujourd'hui. aidenet.com

fleur

Un grand merci aussi à tous les spécialistes qui à l'occasion de stages ou de conférences m'ont exposé les bases d'une conduite de projet saine. On ne peut pas exiger d'eux qu'ils s'intéressent aussi aux raisons pour lesquelles leurs méthodes ne sont pas appliquées ou sont appliquées à l'envers. Ce détail n'est évidemment pas de leur compétence.

loucheur perplexe

Avant d'aborder la liste de tous les autres et d'exprimer des remerciements sincères, chaleureux et profonds, je me dois de fournir des explications aux lecteurs qui s'étonneraient de ne pas avoir vu mentionner dans ce site des cas concrets et détaillés ; ce qui suit - ajouté à l'idéogramme repris ci-dessous - devrait pouvoir leur apporter une réponse et satisfaire leur curiosité :

Dessin de Robert McGovern

Je souhaite donc remercier tous les professeurs universitaires, qui loin de m'encourager à approfondir le sujet traité dans ces pages, m'ont aussi refusé l'aide qui m'aurait été nécessaire pour pouvoir me documenter et avoir accès par exemple au sancta sanctorum de la Bibliothèque Nationale.

Il s'agit de professeurs spécialisés dans de nombreux domaines et fort occupés en ce moment par une étude historico-technologique visant à déterminer scientifiquement de quelle arme Alexandre le Grand s'est servi pour tuer son ami Clitus.

Certains d'entre eux - je crois - ont aussi participé activement dans le passé à la gestion efficace de grands Instituts bancaires, en coopération avec un homme d'affaires, qui de par son ancien métier de chauffeur était tout naturellement pré-destiné à la conduite et au pilotage de grands projets. Laissons les donc travailler !

Dans la mesure où je n'ai pas observé dans mon entourage professionnel les phénomènes recensés dans ce site, les personnes en faisant partie comprendront facilement qu'il n'y a rien ici dont je puisse les remercier.

Je remercie par contre chaleureusement le professeur universitaire d'une prestigieuse université italienne, spécialiste de l'intégration européenne, qui - avant d'envisager la moindre équivalence de diplôme et la possibilité de me permettre d'écrire une thèse sur le sujet - a exigé que je repasse tous les examens du cursus universitaire de sa faculté, y compris celui de français ; en effet, l'apprentissage de la langue mineure que j'ai pratiquée au lycée et à l'université en France “ne garantissait pas la connaissance des bases élémentaires de la syntaxe et de la grammaire de cette langue”, car c'est évidemment à Florence et non en France que le français, le vrai, est connu et pratiqué, ...qu'on se le dise ! Ecrasons donc une larme sur la mort du bon sens et laissons cet éminent professeur travailler en paix.

Je remercie aussi cette pléthore de personnes qui, souffrant des pathologies recensées ici, m'ont donné l'occasion d'écrire ce petit essai. Sans leur soutien exemplaire et sans leur existence, ce travail n'aurait jamais pu voir le jour, car il y aurait manqué la matière première nécessaire à sa rédaction. Le fait qu'il s'agisse de personnages très lointains et qui n'ont jamais été en contact direct avec ma modeste personne, ne diminue en rien la gratitude que je leur porte ; je veux donc les remercier à l'avance pour les occasions qu'ils nous donneront encore - au cours de leurs brillantes carrières - de continuer à observer ces phénomènes dans toute leur richesse.

Merci enfin aux consultants, auditeurs et inspecteurs pour l'exemplarité de leur comportement en milieu pathologique, ainsi qu'aux méthodologues, scribes et rédacteurs de procédures en tous genres, pour l'attachement généreux qu'ils portent aux arbres et à leurs feuilles, fruits de la terre sur lesquels ils se dépensent sans compter.

A TOUS, UN GRAND MERCI !

fleur

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Au sortir du milieu pathologique, les auteurs proposent aux lecteurs de se “rincer les pieds et les idées” dans un petit bain littéraire. Bravo pour avoir lu ce site jusqu'au bout. Et à tous bonne route ...!