Addendum aux projets pathologiques

Sommaire

Site “les projets pathologiques” (mars 2001)

BIBLIOGRAPHIE

1) Les lecteurs intéressés par ce qui se dit de nos jours en matière de souffrance au travail peuvent lire l'excellent article de Jacqueline de Linares (Le Nouvel Observateur du 17/01/2002). Dans cet article et dans ceux qui suivent sont représentés presque tous les cas de figure de la souffrance au travail mais le cas qui nous intéresse le plus n'est pas traité en profondeur et pour cause : il ne s'agit pas d'un oubli de la journaliste mais d'un sujet négligé par ses sources d'information : le journaliste le meilleur et le mieux documenté ne peut pas citer un document qui n'existe pas et la littérature manque cruellement dans ce domaine.

2) Article d'Hélène Constanty sur les systèmes de notations dans les Entreprises (L'Express du 6 juin 2002). L'article illustre la façon dont l'Europe adopte les systèmes de notation venus des Etats Unis : notation par quotas encourageant les managers à distinguer 5% de surperformeurs et 5% de sousperformeurs dans leurs équipes.
On s'aperçoit à la lecture que ces adaptations de techniques américaines "à la sauce européenne" sont par essence faussées puisqu'on sait d'avance qu'au delà d'un certain niveau hiérarchique ceux qui attribuent les notes ne sont pas réellement jugés et remerciés sur leurs résultats et appliqueront des critères de notation biaisés (contrairement à ce qui se passe aux Etats Unis où les Responsables sont assez souvent considérés comme "responsables ").
On peut cependant s'interroger aussi sur la légitimité de ces techniques même aux Etats Unis. Quelques consultants avisés se sont sans doute faits connaître en les préconisant, mais au delà, si l'objectif est d'utiliser chacun au mieux de ce qu'il sait faire et de ses qualités, l'efficacité réelle d'une solution aussi simpliste semble douteuse. Car il ne faut pas croire que tout soit parfait aux Etats Unis : les scandales financiers récents sont là pour nous rappeler que le paradis n'existe pas sur terre. Reste que chez nous la plupart des scandales sont étouffés dans l'œuf et quand ils éclatent, ceux qui en souffrent les premiers ne sont pas les magouilleurs mais bien les hommes ou les femmes qui les ont dénoncés.

Sommaire    Page précédente    Haut de page