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Postscriptum n°16 - Six ans...ou plutôt vingt et un ans déjà. Petit retour en arrière

Notre site a vingt et un ans et ce que nous pouvions dire à la première rédaction de cette page en 2007, lorsqu’il n’en avait que six, est encore plus valable aujourd’hui : loin d’arborer l’insolente énergie de l’enfance ou de la jeunesse, il est déjà vieux et a pris bien des rides.

Le début de l’histoire se présentait plutôt bien : il y avait une cohérence suffisante, un objectif bien défini, et les pages s’enchaînaient selon une logique acceptable. Ensuite arrivèrent les deux premiers postscriptums (sur la loi de Parkinson et sur la pseudo-rigueur), puis l’addendum mis en ligne en 2002, suite assez logique au demeurant.

A partir de ce moment, nous reconnaissons avoir ajouté une cascade de postscriptums dont le premier (N° 3) traitait déjà un sujet “ad latere” (sur la responsabilité) et dont les suivants (de 4 à 8) sont des extensions ayant encore droit de cité dans le contexte de la gestion de projets, s'agissant de commentaires ou d’exemples. Mais les derniers postscriptums (9 à 15) ne devaient sans doute pas prendre place dans ce site consacré à la gestion de projet.

Les raisons de notre démarche sont tout à fait naturelles, comme est naturelle l’irrationalité même du comportement humain. Au début une idée qui se transforme en projet. La réalisation est assez rapide. Bien ! On se rend compte ensuite qu’on a perdu des pièces en chemin et qu’on a passé sous silence des arguments jugés importants et non traités par ignorance ou distraction. Entre-temps, l’enthousiasme commence à faire défaut et, surtout le temps manque cruellement.

Nous nous étions jurés à l'origine de réviser régulièrement le site et, surtout, surtout, de temps en temps, de refondre le tout pour faire en sorte qu'il reste à peu près cohérent, malgré les nombreux ajouts et modifications. Pas le temps, absolument pas. Les premières rides apparaissent. En outre, nous pensions qu'à ce stade, cela ne valait pas la peine d'en rajouter dans le domaine de la gestion de projet. D’autres auraient pu le faire, mais nous, nous manquions des outils nécessaires. Citons à titre d’exemple la page consacrée au syndrome de la Loméchuse : sujet fascinant s’il en est. Le lecteur attentif s’apercevra sûrement que notre explication de la sujétion hypnotique des chefs attaqués par Loméchuse est “légère”. Il s’agit d’un argument qui demande des moyens adéquats et des connaissances en psychologie, voire même en psychiatrie, domaines dans lesquels nous nous sentions bien faibles.

Arrivés à ce stade, nous avons éprouvé le besoin de traiter de sujets (problèmes de société) qui avaient peu de rapport avec les projets au sens strict du terme. Un blog ou un autre site auraient pu faire l’affaire ; mais nous n’avions pas le temps de nous dédier à l’art des blogs et, toujours par manque de temps, nous avons décidé d’ajouter d’autres postscriptums sur le même site. Solution irrationnelle, certes, mais l’alternative aurait été de ne rien écrire et nous avions envie de le faire.

Par la suite, nous reconnaissons avoir peu à peu délaissé le site, par manque de temps, jusqu'à la disparition d'un des auteurs, intervenue non sans avoir expérimenté in vivo les formidables progrès réalisés par notre hôpital public dans la prise en charge des malades au cours des quarante dernières années, grâce aux efforts des éléments les plus capables et les plus brillants de notre société, et à l'inspiration d'illustres bienfaiteurs de l'humanité (voir à ce propos la page "Exeunt Omnes").

Faute de continuer à enrichir ce site, qui devait beaucoup à l'auteur disparu, nous pensons devoir au minimum le maintenir en l'état (revue ou réactualisation des liens cassés par exemple) pour les curieux qui auraient encore le courage de le visiter. Certaines pages qui paraitront dépassées dans leur formulation et leurs références, nous semblent en effet de plus en plus d'actualité sur le fond.

Si quelqu’un avait dû nous payer pour ce site, il ne serait sans doute pas satisfait. Mais nous avons travaillé pour le plaisir, en profitant de la liberté que nous offrait Internet. Aussi avons-nous toujours éprouvé une certaine indulgence pour notre façon de procéder, et nous en demandons autant à ceux qui auraient encore la patience de nous lire.

Farewell ! Bonne route à tous !

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